Les ateliers de création collective

Nous animons des dizaines d’ateliers dans des milieux principalement défavorisés aussi divers que des écoles, des mouvements d’éducation permanente, des CPAS, des maisons de jeunes, des centres culturels, etc. Nous co-construisons chaque projet en écoute avec le public, l’organisateur·rice et nos animateur·rice·s pour qu’ils répondent aux besoins et envies de chacun·e et que tou·te·s puissent sortir grandi·e·s et épanoui·e·s de l’expérience.

À la demande d’un organisme travaillant avec des groupes, nous proposons un atelier hebdomadaire, s’étalant sur l’année ou plusieurs trimestres. La durée dépend généralement de la volonté – ou non – de proposer un spectacle en fin de cursus, et de si ce spectacle sera proposé à un grand public ou juste aux familles des participant·e·s.

Dans tous les cas, pour mener à bien un tel atelier, il faut compter entre 40 et 60 heures de travail, réparties en séance de 3 heures. L’organisateur·rice se charge de mobiliser un groupe déjà constitué ou non au sein de sa structure, de trouver un local de répétitions et, éventuellement, des moyens pour les décors, costumes ou accessoires .

De notre côté, nous préparons un programme en accord avec les volontés de l’organsiateur·rice mais également des participant·e·s. Les premiers exercices servent à établir la confiance entre les participant·e·s et l’animateur·rice et à déceler les fragilités, pudeur ou risque d’incompréhension culturelle. Ce commencement est très important avec un public « abimé » : en prenant le temps d’établir le programme, chacun·e se sentira respecté·e dans ses limites et barrières. De la même manière, en cas de spectacle, nous n’imposons jamais l’histoire ou le sujet sur lequel le groupe va travailler. C’est à eux de choisir ce qui les touche, les anime, les questionne et notre animateur·rice préparera les activités et exercices correspondant.

Il est impératif de trouver une harmonie, une cohésion, une écoute, une confiance au sein du groupe. Elle permet aux participant·e·s de proposer une émotion sur base d’une oppression vécue et de la partager avec les autres. 

Ensuite, le groupe improvise, expérimente, fouille, se hasarde. L’animateur·rice écrit, seul·e ou avec l’aide des participant·es, et le texte est amené sur le plateau. Le groupe le fait vivre, le met en scène, distribue les rôles, … Durant cette phase de l’atelier, les verrous sautent, les personnes se révèlent et le théâtre se fait utile, essentiel, vital.

Lors de la rencontre finale avec le public, même s’il n’est composé que de leurs proches, les participant·e·s de l’atelier présentent le fruit de leur travail et sont applaudi·e·s, félicité·e·s, congratulé·e·s. Ils·Elles se sont mis·e·s debout, ils·elles ont surmonté la peur, la solitude ou ont repris une certaine forme de confiance en eux·elles. Ce spectacle restera gravé à jamais dans leur mémoire.

Maintenant ils·elles savent qu’ils·elles peuvent être acteur·rice·s de leur propre vie.

Pour résumer les infos pratiques :

  • Destiné à des associations et groupes (CPAS, Forem, cellule d’insertion, …)
  • Pour un public défavorisé, isolé, « abimé »
  • Atelier longue durée Une formule courte est disponible ici
  • Ateliers dispensés au coeur même de votre structure
  • Encadré par un comédien·ne-animateur·rice professionnel·le
  • Facturation suivant le nombre de séances

Nos ateliers en cours

  • CPAS de Florennes
  • Maison de jeunes de Jambes

Nos derniers ateliers

À propos de nous

Une Petite Compagnie, anciennement Théâtre du Public, tente, à l’image de l’allumette, d’apporter la lumière là où il fait sombre, la chaleur là où il fait froid… et de mettre le feu quand il le faut !

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